1. Améliorer la protection des enfants

Enfant devant un lac, jouant sur le bord

Selon le Conseil de l’Europe, 1 enfant sur 5 est victime de violences sexuelles en Europe. Selon une étude française, 92% des enfants victimes de violences sexuelles qui ont parlé, n’ont pas été protégés (www.memoiretraumatique.org). Malgré les efforts des institutions publiques belges de prise en charge, les enfants victimes ne sont pas toujours protégés.
C’est pourquoi Innocence en danger Belgique :
• Se constitue partie civile pour défendre les droits des enfants victimes de violences sexuelles ou d’hypersexualisation
• Informe le grand public, les institutions et les professionnels pour alerter sur les manquements dans le cadre des accompagnements
• Organise des séjours de résilience pour les enfants victimes
En réunissant 10 personnes, vous pouvez organiser chez vous une conférence sur la problématique des violences sexuelles sur enfants.

2. Agire contre l'hypersexualisation des enfants

En réunissant 10 personnes, vous pouvez organiser chez vous une conférence sur les enjeux de l’EVERAS.

Le guide (1) pour l’Éducation à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle s’inspire notamment des « droits sexuels » du planning familial mondial (2).

À partir de septembre 2023, des professionnels utiliseront le guide EVRAS comme référentiel pour éduquer les enfants à la vie relationnelle, affective et sexuelle auprès d’enfants dès l’âge de 5 ans en milieu scolaire.

IEDB considère cependant que certains éléments de ce guide sont inadaptés et permissifs. Ces manquements pourraient entraîner des dérives durant une animation et compromettre l’intégrité psychique des enfants.

(1) https://innocenceendanger.be/wp-content/uploads/2023/09/EVRAS.pdf
(2) www.evras.be/generalisation/plateforme-evras

Dès 5 ans
Connaissances / savoirs :

« Illustrer, à l’aide d’exemples concrets, comment l’amitié, l’amour et la sexualité se vivent et s’expriment dans sa vie d’enfant » p183

Dès 9 ans
Connaissances / savoirs :

  • « Influence positive et négative de la pression des pairs, des médias, des pornographies » p137

  • « L’amour, être amoureux, le plaisir, la masturbation, l’orgasme » p187

  • « La sexualité est présente dès la naissance » p192

Habiletés / savoir-faire

  • Pouvoir appliquer les règles de base concernant l’envoi de photos intimes (nudes) » p285

Dès 12 ans
Connaissances / savoirs

  • « Le consentement dans les relations sexuelles de nature transactionnelle (prostitution, escort, accompagnement sexuel mais aussi en échange de petits cadeaux, repas, sorties, petites sommes d’argent) » p197

Apprentissage

  • « Comprendre les usages de la pornographie, ses avantages et inconvénients » p210

Attitudes / savoir-être

  • « Faire preuve d’esprit critique en regardant des films pornographiques » p210

AVIS D’EXPERT


Maurice Berger et d’autres pédopsychiatres de renom précisent que
« les jeunes d’une même classe d’âge n’ont pas tous la même maturité et n’en sont pas tous aux mêmes questionnements » (1).

« Or, quand un adulte, qui plus est en situation d’autorité, parle à un enfant de sexualité en dehors de toute demande de sa part, l’intrusion qu’il réalise dans sa vie psychique a une tonalité incestueuse:

L’adulte mêle l’enfant à ses propres pensées sur le sexe et il est alors dans le registre de la séduction et non de l’information » (2).

C’est pourquoi, Innocence en danger Belgique (IEDB) prône une éducation ajustée au développement des enfants sur base des sciences de l’éducation et du corps psycho-médical.

(1) reppea.wordpress.com/avis-en-questions-reponses-sur-leducation-a-la-sexualite-a-lecole
(2) petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2017N49527

En France, selon une pétition réalisée par le corps psycho-médical contre les dérives de l’éducation sexuelle chez les plus jeunes, ils évoquent notamment :

L’objectif d’éduquer sexuellement les enfants « ne tient pas compte pas la notion d’immaturité sexuelle de l’enfant. (…) Les conséquences pour les enfants d’une entrée précoce dans la sexualité des adultes (…) vécue à cause d’un climat transgressif (qui par des suggestions, des allusions, des informations données trop précocement, font baigner l’enfant dans une ambiance sexualisée), sont bien connues.

Les pédopsychiatres et psychologues d’enfants savent combien ceci entrave le développement psycho–affectif de l’enfant et entraîne une excitation avec des attitudes corporelles érotisées, des provocations sexuelles, mais aussi des traumatismes psychiques tels que des inhibitions, des troubles anxieux divers, des phobies »

Lien de la pétition

Conclusion

L’éducation sexuelle des enfants, qui ne prend pas en compte son immaturité sexuelle,
peut entrainer des conséquences traumatiques et des comportements déviants.