1. Améliorer la protection des enfants
L’équipe d’Innocence en danger Belgique est spécialisée
en matière de dysfonctionnements institutionnels belges.
L’équipe accompagne essentiellement des mères qui ont perdu la garde de leur enfant dans un contexte de suspicions de maltraitances sexuelles commises par le père.
Les institutions considèrent que la mère est toxique par l’instrumentalisation de l’enfant contre le père.
Or, suite à l’analyse du parcours institutionnel de la mère, l’équipe fait les constats suivants dans les dossiers de Innocence en danger Belgique :
Il n’y a pas d’éléments psycho-médicaux qui objectivent la toxicité de la mère.
Il y a parfois jusqu’à 4 professionnels qui étayent les violences sexuelles sur l’enfant.
Conclusion & Actions
Dans les dossiers de Innocence en danger Belgique,
la mère peut objectivement s’inquiéter de l’intégrité physique de son enfant.
Malgré cela, la mère perd la garde de l’enfant au profit du père.
Face à cette réalité, l’équipe d’Innocence en danger Belgique
met en œuvre quatre types d’actions spécifiquement adaptées à cette problématique :
Accompagner
de manière psycho-sociale et juridique les parents d’enfants victimes de violences sexuelles ;
Informer
le grand public,
les institutions
et professionnels
(éducation permanente) ;
Coopérer
avec les institutions pour une meilleure prise en charge des enfants ;
Organiser
des stages de résilience pour les enfants victimes de violences.
2. S'opposer à l'hypersexualisation des enfants

Le guide (1) pour l’Éducation à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle s’inspire notamment des « droits sexuels » du planning familial mondial (2).
À partir de septembre 2023, des professionnels utiliseront le guide EVRAS comme référentiel pour éduquer les enfants à la vie relationnelle, affective et sexuelle auprès d’enfants dès l’âge de 5 ans en milieu scolaire.
IEDB considère cependant que certains éléments de ce guide peuvent compromettre l’intégrité psychique des enfants.
(1) https://bit.ly/evrasguide
(2)www.evras.be/generalisation/plateforme-evras
Dès 5 ans
Connaissances / savoirs :
« Illustrer, à l’aide d’exemples concrets, comment l’amitié, l’amour et la sexualité se vivent et s’expriment dans sa vie d’enfant » p183
Dès 9 ans
Connaissances / savoirs :
-
« Influence positive et négative de la pression des pairs, des médias, des pornographies » p137
-
« L’amour, être amoureux, le plaisir, la masturbation, l’orgasme » p187
-
« La sexualité est présente dès la naissance » p193
Pourquoi ces apprentissages ?
-
« En effet, beaucoup de jeunes pourront écrire ou se retrouver en possession de sextos ou diffuser des photos dénudées de soi, l’idée n’est pas de les dissuader d’en faire, mais leur donner les éléments pour éviter que ces pratiques ne leur attirent des ennuis » p192
Dès 12 ans
Connaissances / savoirs
-
« Le consentement dans les relations sexuelles de nature transactionnelle (prostitution, escort, accompagnement sexuel mais aussi en échange de petits cadeaux, repas, sorties, petites sommes d’argent) » p197
Apprentissage
-
« Comprendre les usages de la pornographie, ses avantages et inconvénients » p210
Attitudes / savoir-être
-
« Faire preuve d’esprit critique en regardant des films pornographiques » p210
AVIS D’EXPERT
Maurice Berger et d’autres pédopsychiatres de renom précisent que « les jeunes d’une même classe d’âge n’ont pas tous la même maturité et n’en sont pas tous aux mêmes questionnements » (1).
« Or, quand un adulte, qui plus est en situation d’autorité, parle à un enfant de sexualité en dehors de toute demande de sa part, l’intrusion qu’il réalise dans sa vie psychique a une tonalité incestueuse:
L’adulte mêle l’enfant à ses propres pensées sur le sexe et il est alors dans le registre de la séduction et non de l’information » (2).
C’est pourquoi, Innocence en danger Belgique (IEDB) prône une éducation ajustée au développement des enfants sur base des sciences de l’éducation et du corps psycho-médical.
(1) reppea.wordpress.com/avis-en-questions-reponses-sur-leducation-a-la-sexualite-a-lecole
(2) petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2017N49527
En France, selon une pétition réalisée par le corps psycho-médical contre les dérives de l’éducation sexuelle chez les plus jeunes, ils évoquent notamment :
L’objectif d’éduquer sexuellement les enfants « ne tient pas compte pas la notion d’immaturité sexuelle de l’enfant. (…) Les conséquences pour les enfants d’une entrée précoce dans la sexualité des adultes (…) vécue à cause d’un climat transgressif (qui par des suggestions, des allusions, des informations données trop précocement, font baigner l’enfant dans une ambiance sexualisée), sont bien connues.
Les pédopsychiatres et psychologues d’enfants savent combien ceci entrave le développement psycho–affectif de l’enfant et entraîne une excitation avec des attitudes corporelles érotisées, des provocations sexuelles, mais aussi des traumatismes psychiques tels que des inhibitions, des troubles anxieux divers, des phobies »
Conclusion
L’éducation sexuelle des enfants, qui ne prend pas en compte son immaturité sexuelle, peut entrainer des conséquences traumatiques et des comportements déviants.